7 FEMMES A L’HONNEUR DANS LE SECTEUR DE LA TECH EN 2019

7 FEMMES A L’HONNEUR DANS LE SECTEUR DE LA TECH EN 2019

Les femmes ne représentent qu’entre 10 et 20% des entrepreneurs en France. Mais certaines se distinguent, et pourraient bien marquer 2019. 

Marjolaine Grondin

Nous vous avions déjà parlé de cette entrepreneuse qui a fondé Jam, un robot conversationnel d’actu pour les millennials. En 2016, elle s’était déjà fait repérer parmi les 10 innovateurs Français de l’année par la MIT Technology Review. À 28 ans, Marjolaine Grondin devient même la première femme française à participer à la conférence annuelle F8 de Facebook en 2018. Il est plus que probable que celle qui avait imaginé un bot conversationnel avant même qu’ils n’existent sur Messenger nous surprenne cette année.

Son compte Twitter

Fany Pechiodat

Sans le savoir, vous connaissez forcément Fany Pechiodat, co-fondatrice de My Little Paris. Lancé en 2008, le groupe a aujourd’hui bien grandi et s’est diversifié en site, en box ou en app. Mais après 9 ans de bons et loyaux service,l’ancienne de chez L’Oréal a décidé de se lancer en solo avec Seasonly, une start-up de crèmes de soin sur mesure. Celle qui a su faire décoller la marque dont les parisiennes raffolent fera-t-elle un deuxième coup de maître cette année ? Par ailleurs, l’entrepreneuse s’illustre aussi par sa participation au programme « Les Déterminés » fondé par Moussa Camara pour favoriser l’entrepreneuriat dans les quartiers défavorisés.

Roxanne Varza

La directrice de la Station F est devenue une figure incontournable de la Tech en France. Pourtant, cette Américaine de 34 ans née à Palo Alto a commencé par une licence en littérature française avant de poursuivre ses études à Sciences Po Paris et à la London School of Economics. Ses articles dans Tech Crunch lui valent de se faire repérer par Xavier Niel. Elle supervise la création du « plus grand incubateur numérique au monde » et dirige l’immense paquebot d’entrepreneurs. Coup de maître dans un milieu où les hommes sont sur-représentés, la trentenaire vient d’annoncer un taux de recrutement de femmes de 40%. Vers une parité parfaite en 2019 ?

Son compte Twitter

Catherine Barba

Entrepreneuse, business angel, spécialiste du e-commerce, Catherine Barba a plusieurs cordes à son arc. Celle qui se définit aujourd’hui comme « Mamie du Web Entrepreneur Investor » sur son compte Twitter a pourtant su miser la première sur Leetchi, la solution de cagnotte en ligneAujourd’hui, elle dirige depuis New-York le CB Group (Catherine Barba Group) et a créé le PEPS Lab, un observatoire de la transformation digitale. L’entrepreneuse vient de participer au Retail Big Show et prédit la « reconstruction » du domaine de la vente en 2019. Son optimisme va-t-il payer ?

Son compte Twitter

Aude Barral

La co-fondatrice et Directrice Marketing de CodinGam travaille depuis plusieurs années sur le sujet de l’égalité des chances dans l’accès à la qualification et à l’emploi, notamment dans le secteur numérique. Créée en 2014, sa startup a permis le recrutement de milliers de développeurs en France et à l’étranger. Comment ? En proposant d’attirer les profils par des formats novateurs comme le jeu. La startup a affiché 100% de croissance en 2017.L’ambition de la femme de 39 ans ? Devenir leader sur le marché du recrutement des développeurs.

Son compte Twitter

Clémence Franc

Elle a été repérée par le MIT parmi les innovateurs-trices de demain et par l’association StartHer comme ambassadrice qui devrait marquer l’année à venir. Clémence Franc a pour ambition de développer des « innovations permettant à 60% des patients atteint d’un cancer de bénéficier de traitements personnalisés », selon Les Échos Start, grâce à Start Up NovaGray.

 

Source : L’ADN

NATIVE ADVERTISING : DÉFINITION, INTÉRÊT ET GUIDE PRATIQUE

NATIVE ADVERTISING : DÉFINITION, INTÉRÊT ET GUIDE PRATIQUE

Qu’est-ce que le Native Advertising ?

Le Native Advertising est un type de publicité en ligne en pleine expansion, notamment face au display dont les formes les plus intrusives (interstitiel, slide-in…) peuvent être décriées tout en étant de plus en plus limitées par les adblockers. L’objectif du native advertising est d’insérer naturellement la communication d’un annonceur dans la ligne éditoriale d’un site internet à fort contenu rédactionnel, ciblé selon le domaine d’expertise visé. Cette publicité native, de son nom français, peut être présentée comme une déclinaison digitale et moderne des bons vieux publi-rédactionnels des magazines. Pour garantir la transparence de ces contenus, ceux-ci son identifiés par des mentions obligatoires telles que : « article sponsorisé » ou « en partenariat avec ».

Les différents types de Native Advertising

Les secteurs de la publicité et du digital aiment créer leurs propres jargons, le plus souvent avec des mots-valises dont personne n’a la même interprétation. L’adtech étant à la croisée de ces univers, tout ou presque a pu être qualifié de Native Advertising ces dernières années : articles sponsorisés façon publi-rédac’, publicités dans les flux d’actualité de Facebook, Instagram ou Twitter, publicités display mimant l’apparence de contenus éditoriaux…

Plutôt que de hurler à qui veut bien l’entendre que sa définition du Native Advertising est la plus pure, getfluence se veut rassembleur en définissant le Native Advertising comme un ensemble de formats ayant pour dénominateur commun : « Le Native Advertising doit mêler un véritable contenu du site et des publicités d’annonceurs. Le défi de la publicité native est de transmettre à l’internaute une valeur ajoutée : cela peut être un contenu divertissant ou informatif, tout en véhiculant un message publicitaire. »

Ce qui se traduit par différents formats, ô combien différents dans leur expression :

L’In-Feed Éditorial correspond à l’intégration d’un contenu original (article, vidéo…) au bénéfice de l’annonceur dans l’éditorial du site, en reprenant subtilement les codes visuels, tout en précisant clairement qu’il s’agit d’un contenu sponsorisé. Il s’agit de la forme la plus proche du publi-rédactionnel, aussi appelé publi-communiqué. Selon les usages internes des médias, ce contenu peut être écrit par un membre de la rédaction ou en externe (les journalistes refusant en général de produire des articles sponsorisés). Ce type de contenu se prête particulièrement à la co-création, notamment avec les influenceurs. L’article que vous êtes en train de lire est un exemple d’In-feed Éditorial !L’In-Feed Externe est très proche de l’In-Feed Éditorial, à la différence qu’il renvoie vers un lien externe au média. Il s’agit le plus souvent d’une redirection vers le site ou une landing page de l’annonceur. L’In-Feed Externe est parfois qualifié de format natif, puisqu’au fond, il s’agit simplement d’une annonce publicitaire reprenant les codes visuels de l’éditorial, sans qu’il n’y ait de création de contenu propre au média.L’In-Feed Social correspond à l’intégration des campagnes publicitaires dans les fils d’actualité des réseaux sociaux. Cette pratique fait actuellement les beaux jours de Facebook, Instagram et Twitter, notamment sur mobile où il s’agit quasiment du seul format proposé.Les modules de recommandation sont les encadrés visibles en bas des articles de certains médias. Ils mélangent le plus souvent sans grande distinction graphique des recommandations de contenus propres au média et contenus purement publicitaires (sites externes), ce qui pose quelques questions de lisibilité vis-à-vis du public.Les Promoted Listings mettent quant à eux en avant des offres commerciales sur des sites de ventes comme Ebay, Amazon ou Leboncoin, ainsi que sur des comparateurs de prix. L’internaute est alors redirigé vers un élément mis en vente. Bref, cela ressemble fort à une tête de gondole numérique !

Comment getfluence facilite le Native Advertising

La plateforme getfluence permet de rendre simple la gestion de campagnes de Native Advertising et en particulier d’In-Feed Éditorial. Cette solution a pour objectif premier de mettre en relation les sites influents et annonceurs dans le but de produire et de diffuser des contenus de Native Advertising. Elle reste au cœur de la relation pour s’assurer qu’éditeurs comme annonceurs voient leurs désirs respectés tant sur le fond que sur la forme du contenu. Le brief est transmis via la plateforme aux éditeurs de sites retenus pour chaque projet et les annonceurs ont la possibilité de garder entièrement la main sur les projets ou de laisser des directives à getfluence.

Dans tous les cas, la plateforme assure à chaque étape un suivi personnalisé pour chaque annonceur. Celui-ci peut effectuer le ciblage pour la campagne parmi une base de plus de 3000 éditeurs influents. Il reste en lien permanent avec les plateformes et les éditeurs lors de la création de la campagne. De cette façon les entreprises voient leur accès à la publicité native grandement facilité.

 

Source  : La réclame

COMMENT ENGAGER DES INFLUENCEURS ADOLESCENTS ?

COMMENT ENGAGER DES INFLUENCEURS ADOLESCENTS ?

14 ans et déjà 140 fois plus d’abonnés que vous.

Les influenceurs capteraient plusieurs milliards d’investissements de la part des marques chaque année, en nette croissance. Fait encore plus surprenant : des adolescent·e·s font partie de ces influenceurs, attirant rien qu’en France quelques millions d’abonnés. Ceux-ci sont prescripteurs pour leur audience, car ils en constituent les miroirs directs, que ce soit sur YouTube, Instagram ou Snapchat. La tendance va même vers un rajeunissement de l’âge moyen des influenceurs, comme l’indique une récente étude de Reech.

Au fait ces tendances, l’agence  a conçu et diffusé cet été deux opérations à destination des 14-17 pour son client Ligier. Retour sur ces cas de communication digitale visant la « génération Z » en compagnie de Jean-Michel Onillon, responsable du pôle social media & digital content d’Intuiti.

Le brief

Ligier représentente un grand écart automobile inattendu : le constructeur est aussi bien connu pour ses voitures sans permis – dont la vitesse est limitée à 45 km/h – que pour son engagement dans le sport automobile, en endurance actuellement après deux décennies de Formule 1.

 collabore avec cette entreprise auvergnate depuis un an et demi. L’agence a été briefée au 1er semestre avec un triple enjeu, comme le raconte Jean-Michel Onillon :

– La démocratisation de l’usage auprès des 14-17 ans : « La conduite des voitures sans permis est autorisée dès 14 ans en France, ce qui reste méconnu avec des conducteurs majoritairement… majeurs. Cette particularité locale ne se retrouve pas dans d’autres pays d’Europe – où Ligier est n°1 des « VSP » – comme l’Italie et la Suède où ces voitures sont avant tout vendues aux jeunes ».

– Un enjeu d’image : « Le public a encore en tête des voitures sans permis destinées à des personnes dont le permis a été retiré. » Des pots de yaourt qui n’avancent pas, punissant en quelque sorte les auteurs d’excès de vitesse. Sauf que « la marque a beaucoup fait évoluer l’offre de VSP avec un design intérieur et extérieur qualitatif, une conduite agréable… faisant de la gamme Ligier un ensemble de belles petites voitures », comme s’en enthousiasme Jean-Michel Onillon.

– Enfin un enjeu de notoriété pure : Ligier doit être LA marque la plus citée spontanément sur ce marché.

Le Ligier Summer Camp

L’équipe d’Intuiti était convaincue que la cible des adolescents apporterait davantage de crédit à des contenus provenant d’influenceurs que de la marque elle-même. De plus, « le profil des influenceurs s’est profondément rajeuni » en France, comme l’a identifié Reach dans une étude : « La part des 12-18 ans a doublé en un an pour atteindre 17%. »

De ces constats a émergé le concept du « Ligier Summer Camp », un événement dédié exclusivement aux influenceurs. Début juillet, la marque et son agence ont invité 5 influenceurs à Hossegor en partenariat avec Quicksilver et l’agence RP Akagency. « L’hôte » de camp était Noa Dupouy, un champion d’Europe de surf de 14 ans qui est aussi ambassadeur Ligier.Les influenceurs conviés au Ligier Summer Camp :
– Enzo, Tais-Toi ! (857k abonnés YouTube, 402k Instagram)
– Loup (334k YouTube, 228k Instagram)
– Enzo Pebre (240k YouTube, 106k Instagram)
– Julie Gtr (216k YouTube, 76k Instagram)
– Agathe Vssr (129k YouTube, 124k Instagram)

Au programme : la découverture de l’univers de surf de Noa Dupouy et bien évidemment des essais des véhicules Ligier pour les influenceurs, générant ainsi un nouvel usage, que ces VIP encore au collège ne manqueront pas de documenter via leurs partages YouTube, Instagram ou Snapchat. Pour maximiser l’impact et l’expérience chez les participants, les organisateurs ont également personnalisé l’événement en fonction des influenceurs en étant « aux petits soins », célébrant par exemple l’anniversaire « d’Enzo, Tais-toi ! » lors de ce séjour.

Comme en témoigne avec transparence Jean-Michel Onillon, « les 5 influenceurs ont été rémunérés pour venir au Ligier Summer Camp, avec un engagement de leur part de publier au moins 2 contenus sur leurs comptes Instagram ou Snapchat », avec cependant « une totale liberté éditoriale ». Bons joueurs, « les influenceurs ont en réalité publié 10 à 15 contenus chacun », partageant avec leurs abonnés cette expérience inédite pour eux. La vidéo « vlog » d’Enzo, Tais-Toi ! sur le Ligier Summer Camp a également fait l’objet d’une commande, allant dans la tendance de la co-création sponsorisée déjà évoquée par Eric Maillard dans son interview consacrée au marketing d’influence.

Les résultats – Ligier Summer Camp

612 871 vues YouTube pour la vidéo de l’influenceur Enzo, Tais-Toi !, à 100% d’organique

Un reach de 450 000 jeunes sur Instagram et Snapchat à partir des comptes d’influenceurs

120 000 interactions sur Instagram et Snapchat

+ 63% d’abonnés sur Instagram pour Ligier

+ 54% d’abonnés sur Snapchat pour Ligier

+ 101% d’impressions sur la page Facebook de la marque

Ces résultats ont été obtenus uniquement grâce à l’audience des influenceurs, sans achat média sur les plateformes sociales.

La websérie Moov

À la même période et à destination de la même cible, Ligier et Intuiti ont dévoilé la websérie Moov sur YouTube, la plateforme vidéo de Google « étant devenu le TF1 » des adolescents comme le souligne Jean-Michel Onillon. Celle-ci est un road movie – sans permis – qui « raconte les péripéties de Maya et Jo, deux collégiens de 14 ans » à bord d’une Ligier. 6 épisodes de moins de deux minutes ont été produits, avec cette fois-ci une stratégie de diffusion sponsorisée sur YouTube. Une soixantaine de posts et de stories ont également été publiés sur les comptes sociaux de la marque, « avec Maya et Jo comme community managers fictifs de la marque ».

Les résultats – websérie Moov

386 000 vues uniques sur YouTube, dont 1/3 d’organiques

70% de taux de complétion des vidéos

+2500 abonnés sur la chaîne YouTube de Ligier

Plus de 1 000 J’aime sur les vidéos

Les clés de succès

– L’identification des influenceurs
Pour Jean-Michel Onillon, la « qualité d’identification des influenceurs » a été décisive. Le responsable du pôle social media & digital content d’Intuiti recommande de faire appel à des personnes « sincères dans leur communication sur les réseaux sociaux, proches de l’univers de la marque, et à qui l’on peut faire confiance ». Ce dernier point étant particulièrement important car il permet ensuite de laisser libre court à la créativité des influenceurs, ce qui est gagnant-gagnant aussi bien pour la marque, que les influenceurs ou leurs abonnés.

– L’expérience proposée aux influenceurs
Jean-Michel Onillon précise que faire appel à des influenceurs adolescents occasionne quelques particularités : « Ceux-ci sont beaucoup moins disponibles que des influenceurs professionnels… car scolarisés ! » Ce qui engendre des délais, ajustements et attentes de confirmation parfois difficiles à obtenir. Il est donc clé de proposer à ces jeunes influenceurs « une expérience qui leur plaît réellement » et qui ne constitue pas uniquement une opportunité financière ou stratégique.

Néanmoins, une fois la liste d’invités confirmée, Jean-Michel Onillon ne tarit pas d’éloges « sur le professionnalisme et la maturité » de ces jeunes influenceurs lors du Ligier Summer Camp.

– La qualité des contenus
Le taux de complétion de 70% des vidéos prouve que le soin apporté par Intuiti à « la qualité de l’image et du scénario » de la websérie Moov pour Ligier est synonyme de performance. « C’est le b.a.-ba depuis 3-4 ans pour toute production digitale, mais il est satisfaisant de constater que cela s’avère bien payant au final », comme s’en félicite Jean-Michel Onillon.

– L’optimisation de la diffusion
Enfin, Ligier et son agence ont finement travaillé la stratégie de relais de ces deux opérations estivales. Premièrement en faisant entièrement confiance à l’audience organique des influenceurs pour le Ligier Summer Camp. Ensuite, comme l’explique Jean-Michel Onillon « en travaillant finement la stratégie paid YouTube » de la websérie de sorte qu’elle engendre des vues organiques et pas uniquement des vues payées.

Source : La Réclame

ETUDE : RELATION MARQUES / INFLUENCEURS

ETUDE : RELATION MARQUES / INFLUENCEURS

Reech dévoile les résultats d’une étude sur la relations entre les influenceurs et les marques en France en 2017. Une infographie pour comprendre le profil des influenceurs, leurs plateformes de prédilection et leur rémunération.

Source : Reech